Drole d'endroit pour une prière
Il est des lieux que l'on découvre, comme ça, pour rien, mais des lieux portant à croire que l'Homme se tourne quelquefois vers un invisible, un mystique, un ciel, ou des cailloux ...
Celui-ci a été découvert fortuitement, sur un chemin de balcon dans les Alpes. Après 1000 mètres de dénivellé, (tout de même, la pépète, pô mal !), nous sommes arrivées au premier lac. Il était 12h30, donc pas question de continuer, il me fallait mon lunch. Je suis restée à machouiller mon morceau de saucisson avec mon bout de pain, sans parler ( ben oui, elle était crevée la pépète), assise devant ce lac de montagne, légèrement frigorifiant - pour ceux qui n'y sont jamais allés, on ne se baigne pas dans un lac de montagne, en été, à moins d'être :
- irlandais
- québequois et fou
- suédois et givré
Il n'y avait que des français de France, donc autant dire qu'ils revêtaient tous la doudoune antivent- antibuée avec mouffles incorporées ...
Bref, je savais qu'il nous fallait marcher sur un chemin qui ne montait pas, qui ne descendait pas non plus, donc qu'on appelle "chemin de balcon", pour atteindre un autre lac, et entamer par la suite la descente (mortifère descente, les rotules ont adoré).
Quelle ne fut pas notre étonnement de découvrir ce lieu, une terrasse de pierres, sur laquelle étaient parsemés des blocs de pierre disposés de manière à former des tas de pierre, mais quels tas !
Il est courant de rencontrer au détour d'un chemin ces tas, appelés "erg" (pas sure).
Chaque randonneur ajoute sa pierre à ces petits édifices, qui peuvent permettre, dans certains coins, de ne pas s'égarer ; et puis c'est rigolo de participer à ces oeuvres collectives.
Dans le contexte présent, ces pierres ne servaient à rien, si ce n'est à se poser devant et à regarder, à s'assoir, à contempler, bouche entrouverte, yeux écarquillés, à se ballader entre chaque tas, à imaginer des formes humaines venues d'ailleurs.
Belle rencontre
Celui-ci a été découvert fortuitement, sur un chemin de balcon dans les Alpes. Après 1000 mètres de dénivellé, (tout de même, la pépète, pô mal !), nous sommes arrivées au premier lac. Il était 12h30, donc pas question de continuer, il me fallait mon lunch. Je suis restée à machouiller mon morceau de saucisson avec mon bout de pain, sans parler ( ben oui, elle était crevée la pépète), assise devant ce lac de montagne, légèrement frigorifiant - pour ceux qui n'y sont jamais allés, on ne se baigne pas dans un lac de montagne, en été, à moins d'être :
- irlandais
- québequois et fou
- suédois et givré
Il n'y avait que des français de France, donc autant dire qu'ils revêtaient tous la doudoune antivent- antibuée avec mouffles incorporées ...
Bref, je savais qu'il nous fallait marcher sur un chemin qui ne montait pas, qui ne descendait pas non plus, donc qu'on appelle "chemin de balcon", pour atteindre un autre lac, et entamer par la suite la descente (mortifère descente, les rotules ont adoré).
Quelle ne fut pas notre étonnement de découvrir ce lieu, une terrasse de pierres, sur laquelle étaient parsemés des blocs de pierre disposés de manière à former des tas de pierre, mais quels tas !
Il est courant de rencontrer au détour d'un chemin ces tas, appelés "erg" (pas sure).
Chaque randonneur ajoute sa pierre à ces petits édifices, qui peuvent permettre, dans certains coins, de ne pas s'égarer ; et puis c'est rigolo de participer à ces oeuvres collectives.
Dans le contexte présent, ces pierres ne servaient à rien, si ce n'est à se poser devant et à regarder, à s'assoir, à contempler, bouche entrouverte, yeux écarquillés, à se ballader entre chaque tas, à imaginer des formes humaines venues d'ailleurs.
Belle rencontre